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Sources

  • Sources

    Derrière ces considérations (patriotiques et nationalistes) qui masquent le raisonnement, il reste des traces, des griffures, des blessures que l’on peut envisager d’étudier. Encore faut il trouver une méthode pour rendre compte de l’état des champs de bataille lors des combats principaux de 1916, ceux de 1917 et à l’armistice. Bien évidemment, les paysages actuels de Verdun et de ses environs n’ont plus rien à voir avec ceux de la Grande Guerre, du fait des méthodes et des tentatives de remises en état. Pour pallier à l’impossible observation directe du champ de bataille, un corpus de sources variées doit être mobilisé.

     

    Le premier objectif est de tenter à travers plusieurs types de sources et de références de reconstituer de façon descriptive et dynamique la nature et l’état des champs de bataille de Verdun entre 1916 et 1918.

     

    Comment qualifier la nature et l’impact écologique qu’a eu la guerre de 1914-1918 ? Est il possible d’évaluer les dégâts au lendemain du conflit ? Existe-t-il encore des traces de ces bouleversements, 80 ans après la fin de la Première Guerre ?

     

     

    ·         Photographies

     

    ·         Cartes postales

     

    ·         Cartes militaires : Groupes de Canevas de tir (1/20.000).

     

    ·         Sources écrites civiles et militaires.

     

    ·         Premières photographies aériennes.

     

    ·         Les dossiers des dommages de guerre.

     

    ·         Les plans d’aménagement forestier

     

    ·         Cartes postales et photographies aériennes d’après-guerre.

     

    ·         Guide Michelin des Champs de Bataille.

     

     

    Les sources graphiques sont celles qui peuvent plus facilement donner l’image de l’état des champs de bataille. Parmi celles ci, on peut encore ajouter deux autres types de sources graphiques indirectes : les dessins et les peintures. Au delà de l’intérêt descriptif de ces œuvres, elles apportent à l’étude de champs de bataille, une autre vision, qui nécessite d’être prise en considération : quel est le message de l’artiste, que traduit la technique employée, qu’a-t-il retenu ? Si les œuvres picturales de cette période ne sont pas très abondantes, on est en droit de se poser la question.

     

    Parmi les sources écrites civiles et militaires, une distinction s’établit entre les témoignages des combattants (carnets de guerre et correspondance privée), les œuvres littéraires écrites après les combats, puis les hebdomadaires de l’époque que sont le Miroir et l’Illustration et les journaux de presse écrite.

     

    Toutes ces sources écrites ont une limite fondamentale : elles expriment plus les sentiments des auteurs,  l’histoire des combats, la vie au front des combattants que la description des  paysages dans lesquels ils évoluent.

     

    Identification de la source.

     

    Authentification.

     

    Quand une description se fait jour, encore faut il qu’elle soit assez précise et localisée, afin d’être utilisée comme témoignage. Malgré la littérature très abondante sur les combats de Verdun, les descriptions utiles sont très peu nombreuses. De plus, ce sont les phases des combats les plus intensifs qui sont relatées, donc souvent les mêmes lieux. Par conséquence,  tenter de faire un panorama exhaustif des champs de bataille s’avère une tâche particulièrement ardue.

     

    Le problème est le même pour l’iconographie des champs de bataille. Comme pour les œuvres littéraires, les images des champs de bataille de Verdun, sont très nombreuses, mais souvent, aucune indication de lieu n’est précisée, et rien ne ressemble plus à une tranchée ou à un bois bombardés qu’une autre tranchée ou un autre bois sur un autre secteur du front (notamment pour les grandes échelles). Une bonne connaissance des lieux peut parfois suppléer une identification défaillante.

     

    Seules les superstructures civiles (villages) et militaires (forts, casemates, citadelles) sont facilement identifiables et authentifiables.

     

    Datation.

     

    Quant à la datation précise, il est malheureusement nécessaire de faire confiance à la légende du document, quand celle-ci existe et que la date y est mentionnée.

     

    Toutes ces considérations méthodologiques restreignent d’autant plus le champ d’investigation des sources écrites et iconographiques.